Lancer son activité : entre rêve, réalité, et préparation
Quand on décide de quitter la sécurité du salariat pour créer son activité, un élan puissant nous traverse.
Celui de reprendre notre liberté, de créer quelque chose de plus aligné avec qui nous sommes vraiment.
Bien sûr, cet engagement est essentiel. Se lancer demande une réelle implication, une flamme intérieure vivante.
Mais ce que j’observe, chez beaucoup de personnes que j’accompagne ou croise, c’est qu’elles sous-estiment certaines réalités… et que cette flamme peut s’éteindre si le terrain n’a pas été préparé en conscience.
Ce que beaucoup découvrent trop tard
Voici quelques réalités qui émergent sur le chemin de l’entrepreneuriat :
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Le temps de lancement est souvent beaucoup plus long que prévu.
Ce n’est pas en quelques mois que l’activité devient stable. Cela peut prendre un, deux, parfois trois ans pour atteindre une sécurité financière. -
L’absence de sécurité financière fragilise la posture entrepreneuriale.
Sans épargne suffisante, sans revenus complémentaires, chaque décision est influencée par la peur. La créativité est bridée. L’alignement est mis de côté au profit de l’urgence. -
L’isolement est un vrai piège.
Se couper du monde pour « rester concentré » est une stratégie qui finit souvent par épuiser. Nous avons besoin de soutien humain, d’échanges, d’ancrage dans la vie réelle. -
Le système nerveux est mis à rude épreuve.
L’entrepreneuriat est un marathon émotionnel. Il exacerbe nos peurs profondes : rejet, échec, imposture…
Sans un travail préalable de régulation émotionnelle et de guérison des blessures anciennes, ces tempêtes internes peuvent devenir paralysantes. -
L’organisation et le marketing ne s’improvisent pas.
Maîtriser son temps, son énergie, savoir se rendre visible de manière authentique : cela s’apprend, cela se structure. -
Le corps est notre allié ou notre frein.
Sans une santé physique entretenue — sommeil, mouvement, alimentation, respiration —, la fatigue chronique devient inévitable.
Et un entrepreneur épuisé est un entrepreneur en danger.
Chaque choix a ses avantages… et ses inconvénients
Créer son activité n’est ni un conte de fées ni un chemin de souffrance : c’est un processus vivant, où chaque étape a ses beautés et ses défis.
Vivre sans sécurité salariale offre de la liberté, mais demande aussi une grande capacité à tolérer l’incertitude.
Être son propre patron permet de suivre ses aspirations, mais oblige à devenir aussi son propre moteur.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais chemin.
Seulement la nécessité de conscientiser, anticiper et préparer son corps, son esprit, son environnement.
Le pourquoi : le socle inébranlable
Ce qui permet de tenir malgré les vents contraires, ce n’est pas la promesse de réussite rapide.
C’est un « pourquoi » suffisamment fort.
Un engagement relié à nos valeurs profondes.
À ce que nous voulons vraiment incarner dans ce monde.
Quand notre projet naît de notre histoire, de nos élans les plus intimes, de ce que notre corps murmure dans ses silences et ses désirs, alors il prend racine.
Et même si le chemin est long, même si parfois il bouscule, il devient porteur de sens et de croissance.
Préparer son corps et son esprit pour entreprendre autrement
Dans mon approche Corps & Coaching, je propose justement d’allier :
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L’écoute du corps (ses alertes, ses ressources, ses potentiels)
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La libération des blocages émotionnels et inconscients
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La mise en lumière de vos valeurs, talents et aspirations profondes
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Une méthodologie de création d’activité qui respecte votre rythme biologique et émotionnel
Parce que créer son activité, ce n’est pas simplement « se concentrer sur son entreprise ».
C’est avant tout se concentrer sur soi, sur ce qui veut vraiment émerger de vivant, de solide, de joyeux.