Le syndrome du premier de la classe
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Le syndrome du premier de la classe : quand réussir n’apprend pas ( toujours ) à s’écouter

Tu as toujours bien fait les choses.
Tu as écouté tes parents, suivi les consignes des profs, respecté les étapes.
Tu as coché les cases : études, diplôme, poste stable, responsabilités. Tu es devenu fiable, compétent, apprécié.

Mais aujourd’hui, quelque chose ne suit plus.

Tu te lèves avec une boule au ventre,
Tu fais ce qu’il faut — mais sans désir, sans feu.
Ton corps fatigue, ton esprit s’essouffle,
Et parfois, tu te surprends à penser :
« C’est donc ça, réussir ? »

Quand le corps triche avec la tête

Tu le sens bien : tu devrais être satisfait.
Mais le corps, lui, ne ment pas.

Il se tend, il sature, il résiste.
Il dit “non” quand ta tête dit encore “oui”.
Il refuse d’avancer quand tout semble rouler.

Tu n’as jamais appris à l’écouter.
Tu as appris à obéir. À performer. À faire plaisir.
Et au fond, tu sais bien : tu n’as pas appris à t’écouter toi.

Réussir, oui… mais selon qui ?

On t’a appris à viser haut, à bien faire, à répondre aux attentes.
Mais ces attentes… étaient-elles vraiment les tiennes ?

Tu portes en toi la voix des autres :

  • celle qui dit “sois sérieux”

  • celle qui dit “ne prends pas de risques”

  • celle qui dit “fais un métier stable”

Et ta voix à toi ?
La petite, la sauvage, la vibrante… Celle qui sait ce qui te fait du bien, du vrai, du vivant ?
Elle est là, en veille. En attente.

Le moment de désapprendre

Ce que tu vis n’est pas un échec.
C’est une bascule. Un seuil.

Tu n’es pas en train de tout foutre en l’air.
Tu es en train de désapprendre ce qui ne t’appartient pas.
Et ça demande du courage.

Ça demande d’écouter ce que tu n’as jamais osé entendre.
De ralentir. De ressentir. D’accueillir.

Et peut-être de pleurer aussi, un peu.
Parce qu’on ne se libère pas sans honorer ce qui nous a construit.

Et si tu créais à partir de qui tu es ?

Ton corps peut devenir ta boussole.
Pas pour t’opposer au monde, mais pour retrouver ton axe.
Ce qui t’épuise, c’est peut-être ce qui ne te ressemble plus.
Ce qui t’attire, c’est peut-être ce qui cherche à naître.

Et si tu pouvais créer une activité à partir de ton histoire,
révélée par ton corps,
et porteuse d’une nouvelle liberté ?

Pas pour prouver.
Pas pour réussir.
Mais pour vivre.

→ Lien vers l’article « Et si ton activité était déjà là en toi ? »

Conclusion : et maintenant ?

Tu n’as rien à réparer.
Tu n’as rien raté.
Tu as juste fait du mieux que tu pouvais dans un monde qui ne t’a pas appris à t’écouter.

Aujourd’hui, tu peux commencer.
Pas à changer de vie du jour au lendemain.
Mais à t’écouter vraiment. À ressentir. À choisir.

Et peut-être que ton corps, lui, sait déjà.

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