Tes peurs sont tes plus grandes forces
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Et si tes peurs étaient tes plus grandes forces ?

Nous avons appris à nous méfier de la peur.
À la fuir, à la dompter, à la faire taire, à l’ignorer.

Et pourtant… elle revient.
Sous forme d’un doute, d’un blocage, d’une tension dans le ventre. Elle se glisse dans le souffle, serre la gorge, coupe les élans. Elle surgit toujours à l’endroit exact où quelque chose veut bouger, veut naître, veut changer.

Et si la peur n’était pas là pour nous freiner ?
Et si elle était là pour nous guider ?

Le corps ne ment jamais

La peur ne commence pas dans la tête.
Elle naît dans le corps.
Elle serre, elle retient, elle se replie.

Chaque fois que tu ressens une peur vive, ton corps t’envoie un signal : « Attention, ici, il y a un seuil. »
Et un seuil, ce n’est pas un mur. C’est un passage.

Je vous conseille la lecture de cet article : « Le corps, messager de nos vérités profondes »

Ce que ta peur protège… est précieux

La peur est souvent posée devant une force en veille.
Ce que tu n’oses pas dire, faire, créer… c’est peut-être ce qui te rend profondément vivant(e).

Tu as peur de te lancer,
parce que tu sens que tu es prêt(e).
Tu as peur d’écrire,
parce que tes mots portent.
Tu as peur de quitter,
parce que tu as déjà commencé à partir à l’intérieur.

La peur se met devant ce qui te touche le plus. Elle ne s’oppose pas à toi. Elle garde une porte.

Accueillir la peur, c’est ouvrir la voie

Il ne s’agit pas de « vaincre » tes peurs.
Tu n’as rien à dominer, ni à t’obliger.

Il s’agit de les écouter.
De te poser, de respirer, d’observer ce qui bouge quand elle est là.
Et de sentir : qu’est-ce qu’elle cache ? qu’est-ce qu’elle protège ?

Avec le corps comme boussole, tu peux faire de ta peur une alliée de création.
Elle ne dit pas « non ». Elle dit :

« Va doucement. Mais va. »

Ce que ton corps redoute est souvent ce qu’il est prêt à libérer

Dans les accompagnements que je propose, on n’élimine pas la peur.
On l’explore.
On la traverse.
On la laisse s’exprimer, puis se transformer.

Et souvent, de l’autre côté, il y a une puissance, une vérité, une évidence.
Ta peur est peut-être le dernier voile avant la rencontre avec toi-même.

Et si, la prochaine fois qu’elle surgit,
tu la regardais comme une veilleuse,
plutôt qu’une ennemie ?

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